
Pour profiter du jardin ou de la piscine, les terrasses en bois sont maintenant un grand succès auprès des propriétaires et rivalisent avec les terrasses traditionnelles dans un travail acharné. Cependant, la vigilance ! Pour construire correctement une terrasse en bois, il est nécessaire d’adhérer aux étapes… et aux règles professionnelles.
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La mode n’est plus à des terrasses en béton ou pavées. Gagnés par leur caractère « nature », de nombreux individus rêvent d’une terrasse en bois pour profiter du jardin. Un véritable lieu de vie, il est souvent considéré comme une extension de la maison d’hiver et d’été. Pour que votre client puisse profiter au maximum de la terrasse, une bonne exposition est essentielle. Choisir un endroit protégé des intempéries et du vent augmentera également le confort et la longévité de la terrasse.
Étape 1 : Mise en œuvre de l’amortisseur La première étape : prendre en compte le support sur lequel repose la terrasse. Les supports peuvent être variés dans la nature : rester vigilant la sécurité ! Le soutien devra supporter le poids de la terrasse mais aussi les meubles et les personnes qui l’utiliseront.
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- Sol naturel (herbe, terre, gazon) : obtenir un sol stabilisé (levage < 2 bar) et créer des points durs (tampons en béton ou vis de fondation) trouvant leur ancrage en profondeur. Afin d'éviter les mauvaises herbes, envisagez d'utiliser un géotextile occultant.
- Sol stabilisé : attention, cas délicat ! Elle exige une bonne connaissance de l’élévation du sol et de son évolution éventuelle au fil du temps. Essayez de répartir le poids de la construction sur plusieurs goujons sans risque de drainage.
- Sol dur (dalles, béton, carrelage, etc.) : c’est la mise en œuvre la plus simple. Réfléchissez bien à l’évacuation de l’eau !
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Étape 2 : réalisation de la structure du siège
Une fois que votre support a été stabilisé ou que vos points de support sont identifiés, les lambourds peuvent être installé. Dans le cas d’un sol dur, ils peuvent être fixés directement à l’aide de piquets à frapper. Selon la règle professionnelle n° C.C.3-ro, Les lattes ont généralement le double de l’épaisseur des lames de terrasse et sont souvent de la même essence. Les recommandations à l’intention des fournisseurs de ponte doivent être prises en compte. « La terrasse en bois est une excellente alternative au béton mais pas à tout prix et surtout avec les bons matériaux et un bon poseur. C’est un domaine dans lequel même nous en tant que pro, nous apprenons tous les jours. L’expérience du poseur est donc primordiale ! » nous dit Raphael Wecker, TerraWood. Les lambourds sont solidement fixés au support directement par des vis ou des tiroirs, ou au moyen de ponts protégés contre la corrosion.
Pour gagner en hauteur, vous pouvez utiliser des goujons en polymère. Ils doivent reposer sur une dalle de béton ou un plancher brut stabilisé continu avec une capacité de levage minimale de 2 bars. La structure de l’assise peut également être métallique. La fixation des lambourds est ensuite assurée par supports, boulons ou vis auto-perceuses. Celles des lames se font par boulonnage ou vis auto-perceuses.
Étape 3 : terrasse
Une fois le support prêt et la structure de votre siège terminée, vous pourrez franchir l’étape suivante : la terrasse en bois. Cette structure porteuse est faite de lattes, de dalles ou de grilles en bois, qui seront fixées sur la structure du siège.
- Coupe : essayez d’être méticuleux et bien équipé ! Obtenez un compteur et un marqueur pour marquer les dimensions et marquer les marques de découpe.
- Installation : Selon la règle professionnelle, chaque extrémité de la lame doit reposer sur un lambourde. En cas de voisinage avec un point fixe (mur), la lame est étalée de 5 à 10 mm.
- Fixation : La fixation des lames (ou dalles) aux lambourdes se fait par vissage ou clouage à l’aide de dispositifs directs à travers ou en utilisant des supports latéraux. Le vissage sur support en bois peut être traversé d’en haut ou fait par le bas. Pour plus de confort, utilisez un tournevis électrique !
Les tables de dimensionnement pour le calcul de l’espacement des pales se trouvent dans la norme NF DTU 51.4 sur les terrasses en bois. Essayez d’effectuer le vissage consécutif des éléments (lames, dalles).
Étape 4 : les finitions
- Découpe de précision : Pour un meilleur rendu à la fin de la construction, il peut être nécessaire d’égaliser les lattes de bois après assemblage. L’utilisation d’une scie circulaire fera des coupes pointues.
- Le pansement : l’ajout de plinthes de finition cachera le support de la plate-forme en bois (support, plinthes et lames). C’est avec le souci du détail que les travaux de qualité sont reconnus.
- Redresser ou décliner : si les lames de pont sont courbes, vous devrez les redresser. Ce problème se produit très régulièrement. Pour cela, utilisez une sangle ou un lisseur de lames.
pour la sécurité de la structure, n’oubliez pas d’intégrer un garde-corps de bord de terrasse ainsi qu’un système d’éclairage permettant l’utilisation de la terrasse jour et nuit !
Mise à jour réglementaire Attention : dans le cadre de la construction d’une terrasse en bois, des marches peuvent être obligatoires, notamment en cas de création d’une emprise sur le sol (ajout d’un auvent, construction d’une terrasse surélevée) : > 5 m² : pas de demande d’autorisation ; 5 < X 20 m2 : dépôt d’un permis de construire.
Le PLU peut également indiquer l’emprise au sol maximale, le type de matériau à utiliser ou les contraintes liées aux limites de propriété. Une fois le dossier déposé à la mairie, les délais peuvent être de trois mois. Pour gagner du temps, n’oubliez pas de présenter des plans soignés et précis !
Drainage de la pluie d’eau « L’ennemi du bois est en contact direct avec un autre élément provoquant la stagnation de l’eau, donc un point propice à la pourriture. Une terrasse durable est avant tout une terrasse isolée des éléments environnants tels que le béton ou la terre », explique Raphaël Wecker de TerraWood. Précaution : les lambourdes ne doivent jamais être en contact avec le sol. Pour cela, utilisez un système de coins (plats, crantés ou en caoutchouc) ou de goujons (béton, polymères).
Le double lambourage Cette technique consiste à superposer deux lits de granulés les uns sur les autres, perpendiculaires, avant l’installation de la terrasse. Il permet un chronométrage et une amélioration plus rapides de la structure, ce qui améliore la stabilité de la terrasse. Un autre avantage de la double toiture est d’assurer une ventilation parfaite de la terrasse et de permettre un meilleur drainage de l’eau de pluie. Le bois est un matériau fragile, sujet à la pourriture en cas de stagnation. Anticipez la durée de vos travaux dans le temps !
Les conseils de Charles Violleau, chef de produit chez Piveteaubois
- donner une préférence maximale aux lames incurvées. L’apparence incurvée permet à l’eau de s’écouler pour un séchage plus rapide et empêche le développement de microalgues qui causent le glissement.
- utiliser des vis en acier inoxydable.
- ont de bonnes fondations.
- assurer une bonne ventilation des lames et lambourdes (1/50e de la surface totale de la terrasse).
- favoriser l’écoulement de l’eau dans toute la structure (ponts et structure) par une pente d’au moins 1,5% vers l’extérieur.
- limiter le contact du bois avec le sol (voir encadré précédent).
- prévenir les plants de pousses sous la terrasse (p. ex. géotextile).
- respecter les traxes recommandés entre lambourdes.
- adhérer aux joints de dilatation recommandés.
- ne scellez pas les peaux dans le béton.
- Ne pas utiliser de colle pour fixer les lambourds.
- fixer les lames dans des conditions météorologiques normales pour la saison.
- utiliser du bois durable : classe d’emploi minimale 3.2 pour les lames et classe d’emploi 4 pour la structure.
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