Comprendre les différentes méthodes de traitement de l’eau de piscine : chlore, brome, ozone et ultraviolet

L’eau de la piscine, un élément essentiel pour profiter pleinement des plaisirs de la baignade, requiert un entretien rigoureux pour garantir sa qualité et préserver la santé des baigneurs. Plusieurs méthodes de traitement existent à cet effet, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients. Parmi les plus couramment utilisées, on trouve le chlore, le brome, l’ozone et les ultraviolets. Il est crucial de connaître les particularités de chaque méthode afin de choisir celle qui convient le mieux à ses besoins et exigences, en tenant compte de facteurs tels que le coût, l’efficacité, l’impact sur l’environnement et la facilité d’utilisation.
Plan de l'article
Eau de piscine au chlore : avantages et inconvénients
Le chlore est sans doute la méthode de traitement la plus répandue pour l’eau de piscine. Elle est efficace contre les bactéries, virus et autres micro-organismes qui peuvent se développer dans l’eau stagnante. Le chlore peut être ajouté à l’eau sous forme solide ou liquide, en fonction du type de piscine que vous avez et de vos préférences personnelles.
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L’un des avantages principaux du chlore est qu’il est fort et irritant, ce qui peut causer des maux de tête chez certaines personnes sensibles.
D’autre part, le chlore a tendance à irriter les yeux et la peau s’il n’est pas utilisé correctement ou si sa concentration dépasse un certain seuil. Il peut aussi décolorer les cheveux teints ou abîmer certains tissus si une quantité excessive d’eau chlorée y pénètre.
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L’utilisation prolongée du chlore peut avoir un impact sur l’environnement en contribuant à la pollution chimique des cours d’eau naturels lorsqu’elle est évacuée après chaque rinçage ou vidange annuelle.
Traitement de l’eau de piscine au brome : caractéristiques
Le brome est une alternative au chlore pour le traitement de l’eau de piscine. Cette méthode présente quelques caractéristiques et particularités intéressantes à connaître.
Contrairement au chlore, le brome ne produit pas d’odeurs fortes ni d’irritations. Il a aussi un effet plus doux sur la peau et les yeux des nageurs.
Le brome est efficace contre les micro-organismes tels que les algues, virus et autres champignons qui peuvent se développer dans l’eau stagnante. Concrètement, il agit en générant des radicaux libres qui réduisent la concentration de ces micro-organismes.
Il faut cependant noter que le temps nécessaire pour obtenir cette action désinfectante est plus long qu’avec le chlore (jusqu’à 48 heures). Le dosage doit donc être précisément calculé afin d’éviter tout sous-dosage ou surdosage pendant ce délai initial.
Contrairement à certaines idées reçues selon lesquelles le brome serait moins toxique que le chlore, il s’avère toutefois difficilement biodégradable si on ne maîtrise pas correctement sa concentration dans l’eau. Pour cela, il faut notamment veiller à son taux résiduel permanent. Tout comme avec du chlore, on peut facilement ajuster la quantité de brome utilisée en fonction du volume total d’eau présent dans votre piscine. Nous vous recommandons vivement de prendre connaissance des précautions nécessaires lors du stockage ou encore du mélange avec d’autres produits.
Traitement à l’ozone de l’eau de piscine : comment ça marche
L’ozone est une méthode de plus en plus populaire pour le traitement de l’eau de piscine. Contrairement aux autres méthodes, elle utilise un gaz plutôt qu’un produit chimique tel que le chlore ou le brome.
Le principe du traitement à l’ozone consiste à générer et injecter dans l’eau des molécules d’ozone (O3) qui vont détruire les micro-organismes sur leur passage. L’effet désinfectant de cette méthode est très puissant : il élimine jusqu’à 99% des virus, bactéries et champignons présents dans votre eau !
L’avantage principal de la méthode ozone réside dans sa capacité à ne pas utiliser ni générer aucun sous-produit toxique. Elle permet aussi d’éviter les odeurs désagréables liées au chlore ainsi que les irritations oculaires ou cutanées.
En revanche, cette méthode a besoin d’équipements spécifiques pour fonctionner correctement : un générateur d’ozone qui doit être installé sur votre système de filtration. Le coût initial peut donc s’avérer important mais il sera rapidement amorti par l’utilisation régulière.
Il faut aussi noter que la production d’ozone n’est pas continue comme avec le chlore ou le brome : cela signifie donc qu’il faut continuellement surveiller son taux résiduel permanent afin qu’il reste efficace contre tout risque microbiologique présent dans l’eau.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour installer ce type de système si vous souhaitez opter pour la sécurité et la qualité en matière de traitement de l’eau de votre piscine.
Eau de piscine par ultraviolet : avantages et limites
Le traitement de l’eau de piscine par ultraviolets est une autre méthode alternative pour désinfecter votre eau, et cela sans utiliser de produits chimiques.
Cette technologie consiste à faire passer l’eau dans une chambre où elle sera exposée à la lumière ultraviolette. Cette exposition va détruire les bactéries, virus et autres micro-organismes qui y sont présents. Le principal avantage du traitement UV est son efficacité : il élimine jusqu’à 99,9% des germes pathogènes dans votre eau !
L’utilisation d’UV pour le traitement de l’eau a aussi un impact positif sur la qualité globale de notre planète : on utilise moins de chlore ou d’autres produits chimiques potentiellement toxiques pour préserver notre environnement.
Cette méthode possède aussi quelques limitations. Elle ne permet pas d’éliminer toutes les impuretés organiques comme les algues et autres matières en suspension dans l’eau. Elle nécessite une pompe spécifique capable d’acheminer l’eau vers la lampe UV ainsi qu’un entretien régulier (changement annuel des lampes).
Il faut noter que certains modèles ne sont pas adaptés aux grandes piscines car ils ont besoin d’une puissance relativement faible pour fonctionner correctement.
Il faut également que vous respectiez bien sûr toutes les règles relatives à la sécurité lors du branchement électrique ainsi que celles du fabricant pendant le processus d’installation.